Soutien au Centre culturel kurde et à la communauté kurde

Culture et universalisme condamne avec colère et détermination la tuerie raciste qui a frappé le Centre culturel kurde.

Le choc des civilisations, le « Grand remplacement », le racialisme et tous les identitarismes sont des ferments de barbarie contre laquelle les seules valeurs universalistes constituent un remède et un rempart. Ce combat est aussi celui de tous ceux qui défendent la rencontre des cultures.

Quand la censure voit double

Le secteur public de la culture française est depuis quelques années (affaire Kanata, 2019) agité par des convulsions dont la violence souvent haineuse ne cesse de croître. Leur sordide bénéfice est de laisser entrevoir de manière de plus en plus nette la reformulation des mécanismes de la censure.

L’Arlésienne de Bizet, d’après la nouvelle d’Alphonse Daudet, constitue un précédent dans l’histoire des cabales pour « appropriation culturelle ». On reprocha au compositeur d’avoir « volé » des airs provençaux à des fins parisianistes.

Saisir avec clarté ces nouvelles mécaniques exige de commencer par restituer le cadre institutionnel dans lequel les pressions et les démissions se développent et s’accélèrent, en relevant un paradoxe:

  • d’un côté, un secteur public culturel, expression de l’exception culturelle française, assez hégémonique par rapport au privé, et un contexte général marqué par l’interventionnisme de l’Etat et surtout – nouveaux acteurs majeurs de la commande et de la définition des politiques culturelles – des collectivités. Cet ancrage inédit voudrait donc que la liberté artistique n’ait jamais été aussi bien défendue, puisque l’exception culturelle se prévaut en effet de garantir une offre qualitative en résistant aux pressions du secteur privé : pressions mercantiles, mais aussi – on l’oublie trop souvent – pressions idéologiques.
  • de l’autre côté, le retrait et la déresponsabilisation progressive de cet état culturel à mesure qu’il bourgeonne : en effet, jamais les politiques culturelles n’ont été aussi « invisibles » et inaudibles, tant s’y est substitué un management déshumanisé, comptable, faisant prévaloir des critères sans âme de visibilité ou de visibilisation qui non seulement concurrencent les arbitrages réellement artistiques, mais ont fini par s’y substituer, dans bien des cas. Ce retrait entremêle différentes causalités: l’entropie bureaucratique, la dilution des responsabilités publiques, la cooptation (ou pour le dire plus efficacement, le copinage), l’efficacité des intimidations à l’accusation de censure déshabillant les responsables de leur liberté décisionnaire et de leur responsabilité. Ces rouages transforment insidieusement les acteurs culturels publics en censeurs a priori. Le responsable culturel préfère désormais censurer a priori (par le truchement de cahiers des charges et d’objectifs de plus en plus huxléiens) plutôt que de se voir a postériori attaqué et accusé de censurer les « identités » radicales et militantes. Une telle autocensure des responsables publics, guidée par un désir de paraître (« signalement vertueux ») incompatible avec toute mission d’intérêt général, se retourne alors en censure contre les artistes.

Une fois que le cadre est posé, on peut donc distinguer deux types de censure:

  • une censure offensive, qui s’exerce à travers des groupes de pressions extrêmement organisés, notamment sur les réseaux sociaux, et désormais en partie infiltrés dans l’establishment. Cette méthode est « traditionnelle », elle remonte au temps des cabales et de la claque; l’activisme identitaire en bande organisée s’est simplement substitué aux anciens « groupes d’intérêt ». Elle recourt à la violence, à l’anathème et au rapport de force; elle vise la destruction des artistes ciblés et l’élimination pure et simple de la concurrence, par la violence. Cet illibéralisme se développe dans un contexte économiquement libéral (prédominance du secteur privé), par définition dépourvu de protection. Dans cette configuration, l’Etat exerce une censure en se comportant certes de manière verticale, mais il agit comme n’importe quel acteur privé: pour défendre son intérêt, son électorat, son idéologie, en lieu et place de l’intérêt général. Ou en cédant au plus fort.
  • une censure « défensive » qui résulte de la peur d’être qualifié de censeur, et dans un premier temps de l’intériorisation, dans un second de la normativisation, du discours des vrais censeurs « offensifs ». Les déprogrammations se multiplient et sont désormais le fait des responsables publics eux-mêmes. Mais dans la plupart des cas, cette autocensure ne se manifeste pas à cette étape – dont l’avantage consiste à la rendre visible pour l’opinion – mais survient en amont, rendant dès lors impossible le développement de propositions artistiques originales et libres, extérieures à toute logique de validation. Les artistes ne répondant à aucun de ces critères marketing et identitaires, critères absolument étrangers au langage de leur art, sont tous simplement raturés avant même de pouvoir demander une quelconque « visibilisation ». Ce second illibéralisme se développe dans un contexte quant à lui interventionniste.

La double censure bénéficie donc des méthodes historiques de la censure qui opère dans un paysage essentiellement privé. Mais elle se voit aussi amplifiée par l’inertie bureaucratique culturelle – dans un contexte quant à lui interventionniste, mais dans lequel l’Etat se comporte comme un acteur privé, soucieux d’abord de son intérêt. Une telle mise au carré trouve enfin dans la viralité des réseaux sociaux un autre outil de démultiplication. La double censure exerce un effet de tenaille de plus en plus étouffant et destructeur sur la jeune création; elle ne privilégie que l’arrivisme, le clientélisme et l’absence intégrale d’imagination.

IB

Clientélisme dans la culture

De plus en plus de dossiers de demande de subvention auprès des tutelles culturelles conditionnent leurs demandes à des quotas explicites de « race » et d’orientation sexuelle/de déclaration de genre, qui passent désormais AVANT le projet artistique, et le conditionnent.

Culture & universalisme est en train de récolter ces données. La plupart de ces normes sont anticonstitutionnelles. Et crapuleuses, car bien souvent elles ne visent qu’à favoriser des copinages.

Nous militons pour des solutions universalistes et intelligentes à la diversité. Elles existent, mais se heurtent à la paresse intellectuelle et bureaucratique, et au clientélisme qui tuent la création.

Soutien à Nathalie Heinich, sociologue de l’art

Soucieux de défendre la liberté artistique et le débat intellectuel seul à même de faire vivre une telle liberté, le réseau Culture et universalisme apporte son soutien à la chercheuse Nathalie Heinich, victime de pressions réitérées.

Nous condamnons les violences et les appels à la censure qui ont visé sa conférence du 26 novembre 2022 à l’Espace Mendès France de Poitiers.

Le remplacement du débat contradictoire par la violence et l’intimidation sont intolérables. Ils trahissent les principes progressistes dont se réclament certains activistes, qui se font en réalité le bras de l’obscurantisme le plus régressif.

Culture & universalisme s’associe pleinement au communiqué du comité scientifique de la DILCRAH en faveur de la liberté d’expression et du respect du débat

Nous reproduisons le communiqué

« Pour la liberté d’expression et de réunion »

Nous assistons depuis quelques années, en France, à une dangereuse dégradation du débat public, entre autres sur des thématiques relevant des domaines de compétences du conseil

scientifique de la Dilcrah. Violences symboliques, souvent accompagnées de violences physiques, ne cessent de se répéter entrainant dans le même mouvement un rétrécissement

significatif des espaces d’échanges et de controverses nécessaires à l’intérêt général. Les situations dans lesquelles les conditions d’un débat démocratique ont été délibérément

empêchées sont de plus en plus fréquentes. Des membres du conseil scientifique de la Dilcrah, eux-mêmes, ont pu être empêchés d’intervenir ou encore piégés par des soi-disant enquêtes journalistiques.

Nous, membres du conseil scientifique de la Dilcrah, condamnons fermement toute entrave à la liberté d’expression et de réunion, d’où qu’elle vienne. En aucun cas une conviction

ou un argument ne doit s’imposer par l’intimidation ou la menace. Dès lors qu’aucun trouble à l’ordre public n’est commis ou, a fortiori, que les propos tenus ne constituent pas un délit, il

n’y aucune raison d’interdire une prise de parole publique ou l’expression d’une position. C’est la condition première pour qu’une société démocratique digne de ce nom puisse exister.

La liberté d’opinion et l’égalité des droits sont des principes fondamentaux qui doivent impérativement être respectés. C’est cette conception du débat public que le conseil scientifique

de la Dilcrah défend ; d’abord en son sein, mais aussi dans les groupes de travail mis en place à son initiative, qui auditionnent avec méthode et respect du pluralisme des acteurs individuels et collectifs sur les questions qui intéressent les membres du CS.

La libre expression de la contradiction est au fondement du débat démocratique et doit en demeurer la condition absolue. L’anathème ou l’excommunication ne sauraient s’y

substituer.

SIGNATAIRES par ordre alphabétique:

Marie-Anne Matard-Bonucci

Jean-Yves Camus

Emmanuel Debono

Valérie Igounet

Ferdinand Melin-Soucramanien

Marie-Rose Moro

Gérard Noiriel

Smaïn Laacher

Denis Peschanski

Iannis Roder

Paul Salmona

Jean-Fédéric Schaub

Coraly Zahonero dans Signes des temps du 4 décembre 2022

L’émission de Marc Weitzman revient cette semaine sur la polémique autour des Amandiers réalisé par Valeria Bruni-Tedeschi, pour prendre de la hauteur: conflit générationnel, confusion entre morale et moralisme, fiction et documentaire.

Avec Marc Citti, Michel Guerrin et Coraly Zahonero.

Le monde de la culture s’engage aux côtés de la jeunesse iranienne

Tribune publiée le 18 novembre 2022 dans Le Monde, initiée par le festival Nouvelles images persanes, coordonnée par Nouvelles images persanes et Culture & universalisme:

Depuis la mort en détention de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans arrêtée par la police des mœurs, le 13 septembre 2022, un mouvement de révolte secoue la société iranienne et conteste le régime de la République islamique d’Iran, son contrôle de la société par la censure et la violence, son oppression des femmes permise par les lois discriminatoires.

A l’unisson d’un peuple avide de se libérer du joug des mollahs, les cinéastes, les artistes et plus largement les femmes et les hommes de culture en Iran subissent intimidations, censures, arrestations et emprisonnements arbitraires. Le cinéaste Mohammad Rasoulof, dont le film Le diable n’existe pas était projeté en avant-première à Vitré en juin 2021, a été arrêté, le 8 juillet 2022, en même temps que son collègue Mostafa Aleahmad.

Venu s’informer sur leur situation, le réalisateur Jafar Panahi a, à son tour, été incarcéré dans la terrible prison d’Evin, théâtre d’affrontements et d’émeutes meurtrières, ce 15 octobre. L’universitaire Fariba Adelkhah, autrice du poème Le Silence, écrit en détention, lu à la Maison des cultures du monde en novembre 2021, a été arrêtée en juin 2019.

Une opposition des femmes depuis 1979

Certains films montrés au festival Nouvelles Images persanes à Vitré ont été réalisés par des cinéastes aujourd’hui arrêtés ou dans l’impossibilité de tourner de nouveau en Iran. Nourri de poésie et animé d’un constant esprit de résistance, le cinéma iranien, espace d’expression et de contre-pouvoir, est menacé par la répression d’un régime théocratique s’attaquant à toutes les sphères de la société. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Iran, les cinéastes Jafar Panahi, Mohammad Rasoulof et Mostafa Al-Ahmad de nouveau emprisonnés

La projection récente de Persepolis lors de la saison La Perse fait son automne à Vitré résonne avec cette brûlante actualité. Marjane Satrapi, exilée, nous rappelle que le combat des femmes iraniennes d’aujourd’hui s’inscrit dans une longue lutte amorcée aux lendemains de la révolution islamique. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « L’Echiquier du vent » : une œuvre ressuscitée du cinéma iranien

Dès mars 1979, la première grande manifestation en Iran après la révolution de février fut la marche des femmes contre le port obligatoire du voile. Bien des soulèvements suivirent, comme autant de symptômes d’une société éprise de modernité et de liberté : notamment en 1999 (les manifestations étudiantes contre la fermeture du journal réformateur Salam), en 2009 (le « mouvement vert » contre la réélection contestée du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad), en 2017-2018 (contre la vie chère), en 2019 (contre la hausse des prix du carburant).

Libérer le peuple iranien du joug d’un régime aux abois

Contestée par la jeunesse et notamment les jeunes femmes réunies sous le slogan « Femme, vie, liberté », la République islamique d’Iran se révèle, en ces jours sombres, un régime autoritaire extrêmement barbare soucieux de conserver avec une sanglante brutalité le contrôle de la jeunesse, de la population, de l’Etat et de l’économie. Cette révolte des jeunes iraniennes traduit une aspiration à un changement de régime. Archive : Article réservé à nos abonnés Le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof : « Je suis boycotté »

En créant, en 2019, le festival Nouvelles Images d’Iran (devenu Nouvelles Images persanes, en 2021) grâce au soutien de nombreuses instances nationales, régionales, départementales et locales, le temps était déjà venu de tendre la main au peuple et aux créateurs qui faisaient montre de courage et d’un esprit de résistance – désormais au grand jour de l’actualité mondiale.

Signataires

Rachid Akbal, metteur en scène, acteur, directeur
artistique du festival Rumeurs urbaines
Alliance des femmes pour la démocratie
Dorothy Aubert, éditrice
Samuel Aubin, auteur
Yavuz Aykan, Historien, université Paris 1
Yaël Bacry, metteuse en scène
Jean-Christophe Bailly, écrivain
Calypso Baquet, actrice, photographe
Isabelle Barbéris, universitaire
Patricia Bardon, cinéaste
Erwan Baslé, maçon
Fabrice Bassemon, directeur artistique du Festival Travelling de Rennes
Philippe Beck, poète, maître de conférences en philosophie
Abraham Bengio, président de la commission Culture de la LICRA
Thomas Berthe, adjoint au maire de Guingamp en charge de la culture
Stéphane Bigot, professeur
Olivier Bitoun, directeur de Cinéphare
Charles Berling, acteur
François-Simon Biton, coordinateur de CinéMA35
Sylvina Boissonnas, architecte
Marie-Christine Bonneau, cadre de l’Education nationale
Joëlle Bordet, Chercheuse psychosociologue, membre du jury international du
Festival Nouvelles Images Persanes 2021
Aldric Bostffocher, directeur de cinéma
Anne-Sophie Boulan, attachée de presse
Perrine Boutin, maître de conférences, université Sorbonne Nouvelle
Odile Bouvet, présidente du comité de jumelage de Vitré
Nathalie de Broc, écrivaine
Béatrice Bruneau, professeure
Frédérique Caldy, professeure
Laurent Cambon, président de l’association des rédacteurs culturels (A Voir à
lire)
Fannie Campagna, coordinatrice de Zoom Bretagne – Cinephare.
Belinda Cannone, écrivain
John Carroll, scénographe, éclairagiste
Patrice Caurier, metteur en scène
Olivier Charneux, écrivain
Laurent Chollet, écrivain, réalisateur
Mickaël Christien, administrateur de Clair Obscur
David Christoffel, auteur sonore
Catherine Clément, philosophe
Thomas Clerc, écrivain
Caroline Cogné, administratrice du Festival de Cinéma de Douarnenez
Michèle Collery, documentariste
Costa-Gavras, cinéaste
Serge Coste, psychanalyste, enseignant
Gérard Crespo, rédacteur cinéma à A Voir à lire
Jean-Louis Cros, cinéaste
Culture et universalisme, groupe d’artistes et d’acteurs culturels défendant la
liberté artistique
Forough Dadkhah, vice-présidente à la Région Bretagne
Leyla Dakhli, historienne
Hannah Darabi, photographe
Olivier Dhénin Hữu, metteur en scène

Simon Delattre, directeur de la Nef – Pantin, metteur en
scène
Myriam Desvergnes, citoyenne, critique sur A Voir à lire
Clément Devaux, illustrateur BD
Agnès Devictor, universitaire, présidente du jury international du Festival
Nouvelles Images Persanes de Vitré
Javad Djavahery, romancier
Michel Didier, membre du jury international du Festival Nouvelles Images
Persanes 2021
Eric Doinel, administrateur du Festival de Cinéma de Douarnenez
Jean-Philippe Domecq, écrivain
Bastien Dubois, réalisateur de films d’animation
Jean-Pascal Dubosc, sapeur-pompieur professionnel
Frédéric Durieux, Compositeur & Professeur au Conservatoire de Paris
Jean-Max Dussert, clarinettiste
Editions des Femmes – Antoinette Fouque
Gwenvaël Engel, photographe
Philippe Falusi, enseignant et musicien libre
Sepideh Farsi, cinéaste
Jeanne Favret-Saada, anthropologue
Ami Flammer, violoniste, professeur au Conservatoire national Supérieur de
Musique et de Danse de Paris
Hélène Fleckinger, historienne du cinéma
Patrick Fretel, président du cinéma Arvor de Rennes
François Frimat, professeur de philosophie, président fondateur du festival
Latitudes contemporaines
Jean-Michel Frodon, critique de cinéma
Jérémy Gallet, rédacteur en chef “Culture +” sur A Voir à lire
Christophe Garnier, directeur du cinéma Le Club à Fougères
Laurent Garreau, fondateur du Festival Nouvelles Images Persanes
Michèle Gautard, écrivain
Fred Gélard, Directeur de Trégor Cinéma
Aline Girard, conservatrice générale des bibliothèques
Véronique Godec, Secrétaire de Clair Obscur
Marc Goldschmidt, philosophe
Stéphane Goudet, directeur artistique du Melies de Montreuil, maître de
conférences, Université Paris 1
Florent Gouëlou, réalisateur, acteur
Gérald Grunberg, ancien DRAC, VP du comité français du programme de l’UNESCO
Mémoire du monde
Antoine Guillot, auteur, metteur en scène
Anne-Marie Guinard, administratrice du Festival de Cinéma de Douarnenez
Baptiste Guiton, réalisateur de fictions sonores et metteur en scène
Nedim Gürsel, écrivain
Catherine Guyot, journaliste, du MLF-Psychanalyse et Politique

Marc Hajjar, chef d’orchestre
Michel Hafiz, scénariste et administrateur de Garromedia
Boris Henry, docteur en Lettres et Arts, formateur d’enseignants
Noël Herpe, écrivain et cinéaste
Xavier Herveau, directeur du cinéma Les Korrigans
Christine Heude, administratrice de Vitré : Images d’Iran, cultures
persanes
Léopoldine HH, artiste de musique
Bernard Hommerie, éditeur
Collectif Iskra (Image, Son, Kinescope et Réalisations Audiovisuelles)
Christian Ivaldi, pianiste
Yveline Jacob, professeure
Chérif Kashanadar, poète et président de la Maison des Cultures du Monde
Pascal Keiser, commissaire Général, Bourges Centre Val de Loire, Capitale
européenne de la Culture 2028
Hormuz Kéy, écrivain et cinéaste
Guy Konopnicki, écrivain et journaliste
Pascal Laborderie, universitaire

Dominique Lahary, bibliothécaire
Emmanuel Laot, professeur agrégé en histoire géographie
Yann Lagain, trésorier adjoint de Clair Obscur
Sonia Lamarche Fraleux, bénévole cinéma associatif Le Stella, Janzé (35)
Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe, ancien Ministre de la
Culture
Stéphane Latruffe, président du club de judo de Guingamp
Camille Laurens, écrivaine
Valérie Lavoix, universitaire
Soazig Le Bail, présidente de Clair Obscur
Jean-Michel Le Boulanger, président d’Étonnants voyageurs à Saint-Malo
Yves Lecompte, président de Vitré : Images d’Iran, cultures persanes
Dominique Lecompte-Gérard, administratrice de Vitré : Images d’Iran,
cultures persanes
Moshe Leiser, metteur en scène
Yvon Le Men, poète prix Goncourt 2019
Armelle Le Nabasque, administratrice du Festival de Cinéma de Douarnenez
Christine Le Nabour, députée de la 5è circonscription d’Ille-et-Vilaine (Vitré)
Eloïse Le Priol, chargée d’administratif et de développement au Trégor Cinéma
Sylvie Le Quéau, secrétaire de Vitré : Images d’Iran, cultures persanes
Sylvie Le Quéré, artiste-chorégraphe
Annick Le Rol, administratrice du Festival de Cinéma de Douarnenez
Riton Liebman, comédien, auteur, réalisateur
Hervé Lelardoux, metteur en scène
Christine Leriche, attachée de presse
Riton Liebman, comédien, auteur, réalisateur
Kevin Lognoné, auteur du livre blanc « Kish : nouveau tigre du
Moyen-Orient ? »
Christophe Loizillon, cinéaste
Pierre Lory, ancien directeur des services généraux de Vitré Communauté
Vincent Lowy, Directeur de l’ENS Louis-Lumière
Maryam Madjidi, écrivain
Vajiollah Mahabadi, administrateur de Garromedia, consultant
Denez Marchand, Vice-président en charge de la culture et de la promotion des
langues de Bretagne au Conseil départemental d’Ille et Vilaine
Claudio Marchi, critique de cinéma pour A Voir à lire
Anna Marcuzzi, Conservateur en chef des bibliothèques
Philippe et Françoise Marseille, Enseignants en retraite
François Marthouret, acteur, metteur en scène, réalisateur
Jean-Louis Martinelli, metteur en scène
Jean-Yves Masson, professeur de littérature, écrivain, éditeur
Pierre Méhaignerie, ancien Maire de Vitré, Président d’honneur de Vitré :
Images d’Iran, cultures persanes
Christine Menzaghi, militante de l’éducation populaire
Marie-Madeleine Mervant-Roux, directrice de recherche émérite, CNRS
Daniel Mesguich, acteur, metteur en scène, professeur de théâtre
Stéphane Mevel, trésorier de Clair Obscur
Rozenn Milin, historienne et journaliste
MLF – Psychanalyse et politique
Florian Moine, rédacteur en chef BD sur A Voir à lire
Jean-Marc Mojica, avocat
Marlene Moquet, professeure
Tabatha Morin, ingénieure pédagogique
Laetitia Morvan, administratrice du Festival de Cinéma de Douarnenez
Déborah Münzer, VP Culture, département Val-de-Marne
Catherine Nancey, administratrice du Festival de Cinéma de Douarnenez
David Neau, auteur et dessinateur
Franck Neveu, professeur à Sorbonne université
Elisabeth Nicoli, avocate, Co-Présidente de l’Alliance des femmes pour la
Démocratie
Sophie Nordman, philosophe
Xavier North, inspecteur général honoraire des Affaires culturelles
Alma Oskouei, artiste plasticienne
Jamila Ouzahir, directrice artistique de festivals, attachée de presse
Éva Peña, administratrice de Clair Obscur
Nicolas Perrigault, graphiste
Christophe Perton, metteur en scène
Nicolas Philibert, cinéaste
Béatrice Picon-Vallin, directrice de recherche émérite, CNRS
Mathilde Pillot, professeur des écoles
Mazarine Pingeot, écrivaine
Nicole Pirou, bénévole cinéma associatif Le Stella, Janzé (35)
Giusy Pisano, universitaire, ENS Louis-Lumière
Alain Policar, politologue
Katalin Pór, historienne du cinéma
Mathieu Potte-Bonneville, directeur du département culture et création, Centre
Pompidou
Stéphanie Pourquier, enseignant chercheur au CNAM
Bamchade Pourvali, enseignant, auteur
Solange Reboul, codirectrice du centre d’art Gwinzegal
Robin Renucci, acteur
Bruno Ricard, professeur à l’école de la nature et des paysages de Blois
Sylvie Robert, sénatrice d’Ille et Vilaine
Rodolphe Rohart, administrateur du Festival de Cinéma de Douarnenez
Gilles Roland, Président Fondateur Active’Invest
Aurélie Rousseau, directrice générale de TV Rennes
Blaise Royer, Secrétaire général de Garromedia
Marie Rozé, administratrice de Vitré : Images d’Iran, cultures persanes
Christian Ryo, directeur du Festival de Cinéma de Douarnenez
Sepas Sadrenoori, compositeur et pianiste
Jean-Pierre Sakoun, éditeur numérique
Yves Sintomer, Professeur de science politique à l’Université de Paris 8,
chercheur associé au Nuffield College, Oxford
Thierry Salvert, administrateur du Festival de Cinéma de Douarnenez
Jean-Louis Sanchez, délégué général de l’ODAS
Manuel Sanchez, président des Rimbaud du cinéma
Marjane Satrapi, auteur et cinéaste
Sébastien Sauvêtre, graphiste
Stephan Shayevitz, artiste plasticien
Benjamin Sire, compositeur et journaliste
Vincent Soccodato, consultant
Alexandre Sorel, pianiste
Valérie Soria, professeur de philosophie
Jérôme Sother, Co-directeur du Centre d’art GwinZegal, Guingamp
Jérôme Soubeyrand, acteur-scénariste-réalisateur
Allan Stivell, auteur-compositeur musicien
Yann-Kael Tanniou, administrateur du Festival de Cinéma de Douarnenez
Mehran Tamadon, cinéaste
Véronique Taquin, écrivain
Cédric Taurisson, directeur de la Maison des Cultures du Monde
Yvan Tellier, membre du Conseil d’Administration des Amitiés Kurdes de Bretagne
Hubert Thieurmel, administrateur du Festival de Cinéma de Douarnenez
Ludovic Thoraval, programmateur de l’association Melrose / la Grande Ourse
Patricia Travers, administratrice de Vitré : Images d’Iran, cultures
persanes
Gilberte Tsaï, metteure en scène
Nasim Vahabi, écrivaine
Jean-Claude Van Dam, ancien Directeur Régional des Affaires Culturelles du
Centre
Joële Van Efenterre, administratrice du Festival de Cinéma de Douarnenez
Philippe Verbert, Président d’honneur des Conseillers du Commerce Extérieur du
Comité Champagne-Ardenne
Luc Vigier, Maître de Conférences à l’Université de Poitiers
Christine Villeneuve, éditrice, Co-directrice des éditions des
femmes-Antoinette Fouque
Coraly Zahonero, comédienne, sociétaire de la Comédie-Française